The Secret of Monkey Island / Le secret de l'île aux singes

The Secret of Monkey Island est un jeu qui, en fait, a ouvert l'âge d'or des quêtes LucasArts. Bien entendu, l’histoire du secret de Monkey Island n’est pas le premier jeu du célèbre studio. Il y avait déjà Maniac Mansion, Zak McKracken et Alien Mindbenders, mais c'est Monkey Island qui a établi ce niveau de qualité, de style et d'humour excellent, qui est toujours considéré comme la marque de fabrique de LucasArts.

Et ce n'est pas un hasard : après tout, plusieurs personnes extrêmement talentueuses ont travaillé sur le projet, comme Ron Gilbert (Maniac Mansion, Deathspank) et Tim Scheifer (Day of the Tentacle, Full Throttle, etc.). Le résultat de leur travail commun est impressionnant : il s’agit non seulement d’un excellent jeu, mais également d’un jalon pour tout le genre de quêtes pour de nombreuses années à venir.

L'histoire nous parle d'un jeune homme nommé Guybrush Threepwood. Il n'a rien pour son âme, à part un nom inhabituel, le vent marche dans sa tête et il y a un trou béant dans ses poches. Mais il existe un fort désir de changer la situation et de devenir un pirate puissant et célèbre. Et il décide de demander de l'aide aux loups marins qui ont aperçu l'espèce. Ceux-ci, sans y réfléchir à deux fois, apparemment - pour s'amuser, décident de proposer trois tests presque impraticables, après quoi Guybrush peut officiellement se qualifier de pirate.

Alors nos aventures commencent. Avec le héros, nous trouverons notre amour, cambrioler le manoir du gouverneur, apprendre... hum... nous battre avec des épées, vaincre le rusé pirate LeChak et, bien sûr, révéler le secret mentionné dans le nom "Monkey Island (TM )".

Malgré la durée relativement courte et le nombre modeste de lieux, ce jeu est étonnamment riche. Ce qui plaît le plus, c'est la densité incroyablement élevée de blagues par unité de temps. Ici, on plaisante très souvent et, je dois le dire, parfaitement. Et les gags ne concernent pas uniquement les thèmes des pirates. Sur les noix se trouvent des défenseurs des animaux, des vendeurs, des vendeurs, des artistes de cirque et bien d'autres. Périodiquement, les auteurs franchissent même le « quatrième mur » et commencent à se moquer directement du joueur. Ce sont peut-être ces moments qui se sont révélés les plus ridicules et les plus mémorables. Ainsi, même si vous ne digérez pas la romance pirate et toutes les œuvres qui s'y rapportent, vous devez quand même regarder The Secret of Monkey Island - vous trouverez de quoi rire de bon cœur. Et, étonnamment, malgré l'abondance de blagues diverses, le jeu ne s'effondre pas en scènes séparées et ne ressemble pas à un recueil d'anecdotes. C’est une aventure solide, amusante, drôle et bien écrite.

Grâce à l'excellent travail des artistes, le jeu est toujours aussi beau. L’image d’il y a vingt ans ne suscite pas de rejet. Tous les lieux et personnages sont dessinés avec soin, magnifiquement et avec une grande attention aux détails. Dans la mesure du possible en 1990, bien sûr.

La musique est superbe. Ici, comme on dit, cela vaut la peine d'être entendu une fois et vous n'oublierez probablement jamais cette musique. Une bande-son incroyablement entraînante et reconnaissable.

La seule chose qui peut brouiller votre connaissance de Monkey Island est la barrière linguistique élevée. Malheureusement, le jeu n'a pas pu être traduit de manière adéquate en russe, et pour une transmission et une compréhension confortables de toutes les blagues, il est très souhaitable de connaître l'anglais au moins au niveau intermédiaire et/ou d'avoir un bon dictionnaire.

Mais pour les efforts déployés pour surmonter cet obstacle, vous serez certainement récompensé. Sans fausse modestie - des classiques dorés, indispensables pour familiariser tout amateur d'aventure.